Regardant l’horizon ce soir, je fais face à ma propre naïveté de vouloir comprendre ce monde.

De vouloir comprendre l’autre, les autres. Même plongé dans le plus beau des regards, je doute.
Je doute de ce que veut dire ce regard, je doute de son intention, je doute de mon intention.

Enfermé dans mon brouillard de conscience, je ne peux qu’essayer d’écouter au maximum ce que dit mon cœur.

Et de le retranscrire, de le partager, de le confier même si  si ce n’est de mettre en langage ce que le non-dit a déjà partagé.

Ma raison se sent soulagée que j’aille jusqu’au bout de ce que je crois, comme une certaine preuve d’honnêteté envers soi.

Mais je doute aussi de ma raison à me rendre heureux, pour dépasser ce que je suis, ce que je veux, et pour simplement être.

Un anniversaire est l'occasion de faire un point entre ses envies, sa situation présente et sa projection dans le futur. Je ne sais pas si c'est un exercice sain pour la santé mentale ou bien le signe d'une prise de tête récurrente qui peut parfois être salvatrice. Celle qui m’anime en ce moment est liée à ma vision de mon futur, de mon passé et de mes manques que j’essaie d’évacuer de ma propre condition de consommateur moderne qui souhaite désirer ce que je ne possède pas.

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Dans mon métier, je m’interroge souvent sur l’évolution des technologies et des usages dans notre société. Après avoir révolutionné la façon de percevoir la distance, les télécommunications révolutionnent la façon dont la société se structure avec l’explosion des usages sociaux sur Internet.

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En 2030, j’aurai 52 ans si tout se passe bien, soit dans 16 ans. C’est à peu près la date où est prévu l’effondrement de notre économie mondialisée.

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J’essaie de croire que le monde n’est pas tel que mes yeux clairs me laissent le percevoir.

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